Coupez!

Catégories : Femmes fessées
il y a 1 an
  • Amélie ! C’est pas vrai ! Qu’est-ce tu fais dans ce coin ?

  • Ben, et toi ?

  • On se boit un coup ? Tiens, regarde, il y a une terrasse qui nous tend les bras. Ça fait un bail, dis donc !

  • Depuis Balzac. Trois ans.

  • Que j’ai pas vus passer. T’as l’air en forme, toi, en tout cas.

  • Ça va, oui. À peu près.

  • Tu bosses ?

  • Assistante dentaire, mais bon…

  • Ça n’a rien d’enthousiasmant.

  • C’est le moins qu’on puisse dire. Et toi ?

  • Je me débrouille.

  • C’est-à-dire ?

  • Ébruite pas trop, mais je tourne. Dans des films.

  • Ah, ouais ? C’est super. Quel genre de films ?

  • Des trucs légers. Pour le moment. C’est le passage obligé si on veut percer. Toutes les actrices qui ont réussi ont commencé par là.

  • Tu fais du porno, quoi !

  • Dans un sens, on peut dire ça comme ça, oui. Même si je couche pas. Ou très rarement. Non. Ça consiste plutôt à leur donner des grands coups de pied dans les couilles aux mecs. Ou à les leur écraser avec les pieds. D’autres fois tu leur pisses dessus. Ou tu leur flanques une raclée. Au martinet. Au fouet. À la main. Ça dépend.

  • Eh, ben dis donc !

  • Il arrive aussi que ce soit toi qui te la ramasses, la fessée.

  • Aïe ! Tu dois déguster.

  • Pas trop, non. On s’y fait n’importe comment.

  • Ça paye bien ?

  • Beaucoup plus que de coucher en fait. Pourquoi ? Ça t’intéresse ?

  • Non, oh, non.

  • Accompagne-moi, si tu veux, la prochaine fois. Tu verras comment ça se passe.

2-

J’ai pas eu le temps de voir grand-chose en fait. Parce qu’un type l’a tout de suite happée.

  • Ah, Lucile ! Tu tombes bien. Lana est pas venue. Tout est décalé. C’est à toi. Allez, grouille !

Il a jamais voulu que je suive.

  • Une autre fois. Ça va tout compliquer. On est déjà assez à la bourre comme ça.

Je suis restée dans le hall. Ça courait dans tous les sens. Ça s’appelait. Ça s’agitait. Ça criait. Des hommes. Des femmes. Il y en a une qu’est passée toute nue. Une autre qui s’est précipitée sur moi.

  • Ben, qu’est-ce tu fiches assise là, toi ? Ton partenaire t’attend.

Mon partenaire ? Quel partenaire ? Qu’est-ce c’était que cette histoire ?

  • Allez ! File le rejoindre. Quelle empotée tu fais ! Mais dépêche-toi !

Un type a fait son apparition dans l’embrasure d’une petite porte à droite.

  • C’est pas elle !

  • Comment ça, c’est pas elle ?

  • Ma partenaire. C’est Josepha. Elle a appelé. Elle nous fait faux bond.

  • Ben, on est propres. C’est qui celle-là alors ?

  • J’en sais fichtre rien, mais, mignonne comme elle est, elle la remplacerait avantageusement.

Il s’est approché. Il m’a souri. Qu’est-ce qu’il était beau ce type !

  • Ça te dirait pas ?

Et puis alors ces yeux ! Non, mais ces yeux !

  • Hein ? De tourner, ça te dirait pas ? Ça nous enlèverait une sacrée épine du pied.

Tourner ? Non. Je savais pas. Je l’avais jamais fait. Mais tourner quoi ?

  • Un petit clip. De fessée.

De fessée ? Oh, non ! Non.

  • Tant pis ! Mais c’est dommage. Je vais le regretter. Longtemps.

Encore son sourire. Si craquant son sourire. Il m’a tourné le dos. Il s’est lentement éloigné. Ça a été juste au moment où il allait franchir la porte. J’ai crié.

  • Si ! Oui.

Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Folle. J’étais complètement folle. Il s’est arrêté.

  • Eh, ben, viens !

Je l’ai suivi. En me maudissant. Il me passait de ces idées par la tête des fois !

3-

C’était exactement comme une chambre à coucher. Avec un lit. Une bibliothèque. Un fauteuil. Des tableaux accrochés aux murs. Une petite table. Et aussi des caméras. Des projecteurs. Autour desquels deux machinistes s’affairaient. Un type entre deux âges s’est précipité à notre rencontre.

  • Ah, Marc ! Te voilà ! T’as trouvé quelqu’un ? On dirait, oui.

Il m’a examinée. De la tête aux pieds.

  • Super ! Elle est canon en plus.

Il m’a déposé une petite claque sur la joue.

  • Tu nous sauves la vie, toi ! Parce que je te dis pas le pognon qu’on aurait perdu. Mais on te revaudra ça. Arrête-toi en bas en repartant. Tu seras pas déçue, tu verras.

  • Par contre, elle a jamais tourné.

  • Pas grave. Tu la guideras. Elle a juste à se laisser faire n’importe comment.

  • Et pour la tenue ?

  • Qu’elle reste habillée comme elle est. C’est parfait. C’est jeune. C’est moderne.

Et il s’est éclipsé.

4-

Marc s’est assis sur le lit.

  • Je sais même pas ton prénom.

  • Amélie.

  • T’appréhendes pas trop, Amélie ?

  • Si ! J’ai peur.

  • Tu vas pas nous laisser en rade au moins ?

  • Je sais pas. J’ai trop peur. Ça fait très mal ?

  • Ça fait mal, oui. Je vais pas te dire le contraire, mais c’est tout à fait supportable.

Il a pris mes mains dans les siennes. Encore ses yeux. Comment ils me faisaient fondre ses yeux !

  • Tu sais le mieux ? C’est que tu penses, pendant, dans ta tête, à des raisons que t’aurais de la recevoir vraiment la fessée. Des raisons à toi. Tu dois bien avoir ça quelque part. Bien enfoui. Ça t’aidera. Beaucoup.

Le type est revenu.

  • Bon, allez, on y va ! Assez perdu de temps comme ça.

Marc m’a lâché les mains.

– Tu t’appelles Aurore maintenant. Et tu vas résister un peu au début. Juste ce qu’il faut. Va là-bas. De là-bas t’arrives.

Des lumières se sont éteintes, d’autres allumées.

  • Moteur !

  • Viens ici ! Tu entends ce que je te dis, Aurore ? Viens ici ! Je le répéterai pas.

Je me suis approchée. Encore. Reculée d’un bond au moment où il a tenté de me saisir le poignet.

  • Aggrave bien ton cas !

Un petit pas en avant. Il en a profité. S’en est emparé. M’a attiré vers lui. Ses genoux contre les miens.

  • Tu as recommencé.

  • Mais non !

  • Ne mens pas ! Tu as recommencé.

  • Si ! Oui.

  • Tu sais ce qu’on avait dit.

  • Je le ferai plus.

  • C’est ce que tu promets à chaque fois et à chaque fois tu recommences. Alors cette fois-ci…

Il a défait le bouton de mon jean, fait glisser la fermeture éclair, entrepris de le descendre. Je l’ai retenu. Des deux mains.

  • Lâche !

Je ne l’ai pas fait.

  • J’ai dit : lâche !

J’ai obéi. Il l’a baissé. Jusqu’aux genoux. Aux chevilles.

  • Retire-le !

Une jambe après l’autre. On est restés comme ça un long moment. Moi, en petite culotte verte et lui, à me regarder dans les yeux, à me les faire baisser. Et puis doucement, tout doucement, il m’a fait pencher. Inclinée sur ses genoux. M’y a installée. Bien calée. Sa queue s’est tendue contre ma hanche. Dure. Si dure. La première claque m’a surprise. Fait sursauter. Une autre a suivi presque aussitôt. Une autre encore. Ça s’est accéléré. Une fesse après l’autre. De plus en plus fort. Ça faisait mal, oui, mais c’était pas vraiment désagréable. Et puis, il y avait sa queue. Qui battait contre moi comme un cœur.

Il a tiré sur ma culotte, a commencé à la descendre. Je me suis soulevée pour l’aider, pour la laisser passer. Et il a tapé de plus belle. Ça a chauffé. Ça a piqué. Ça a brûlé. Ça s’est répandu en ondes flamboyantes, bouillonnantes qui se sont insinuées partout, m’ont envahie toute. Mal ! Si mal. Bon ! Si bon. J’ai perdu pied. J’ai gémi. J’ai crié. J’ai gigoté. J’ai ondulé. J’ai hurlé.

  • Coupez ! C’est génial. Absolument génial.

Il a ri.

  • Bon, mais on te laisse t’occuper d’elle, Marc. Ça s’impose. De toute urgence.

Il est sorti. Les machinistes aussi.

5-

J’étais toujours en travers de ses genoux, sa main posée sur mes fesses. Qui s’est doucement insinuée entre elles.

  • Tu es trempée.

  • Marc…

  • Tu as aimé… Hein que tu as aimé ?

  • Oh, oui !

  • Tu sais que c’est très vilain ? Que tu mériterais d’être punie pour ça ?

  • Je sais, Marc. Je sais, oui.

  • Et que tu vas l’être.

Et c’est retombé. Par-dessus. En pluie. En grêle.

  • Plus fort ! S’il te plaît, plus fort ! Oh, c’est trop ! C’est trop bon. Je vais jouir. Je jouis, Marc, je jouis !

En grandes vagues sanglotées. Éperdues. Ravageuses. Indéfiniment renouvelées. Ça s’est apaisé. Il m’a redressée. Fait asseoir. Sur lui. Sa queue dénudée contre mes fesses. Enduite de moi. Lentement, très doucement, entre mes fesses. Loin. Il s’y est immobilisé. Il y a palpité. Il s’y est délivré.

6-

Lucile m’attendait en bas.

  • Eh, ben dis donc !

  • Quoi ?

  • On ne parle que de toi. Dans tous les couloirs. Dans tous les bureaux. Que de la petite nouvelle qui fait pas semblant. Qui prend un pied pas possible à se faire tanner le derrière.

  • Parce que c’était Marc.

  • Oui, oh, ben alors là ! Marc, oui, bon ! Mais attends de voir avec Maxime. Ou Valentin. Tu m’en diras des nouvelles.

  • Je sais pas. Je…

  • Tu sais pas quoi ? Ils vont te faire un pont d’or. Une chance comme ça, tu serais la reine des connes de la laisser passer. Surtout que t’y trouves ton compte. En plus…

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